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Who's in da house ?

mercredi 4 juin 2014

[Bouffe] Poivron vert à la feta

Pour des raisons qui te regardent, tu n'as pas envie, ce midi, de te bouffer un énième sandwich à l'américain ou de passer 1h à cuisiner quelque chose d'original. Néanmoins, tu veux tout de même quelque chose de bon et de rapidement préparé : je te propose le poivron à la feta.

Ingrédients :

- la meilleure feta de qualité que tu peux trouver dans la grande surface près de chez toi (à défaut d'aller la chercher en Grèce)
- un gros poivron vert 
- du poivre
- de l'origan
- de l'huile d'olive 

Préparation :

1. Lave ton poivron, coupe le en 4 et enlève les pépins.
2. Remplis chaque quartier avec des morceaux de feta.
3. Ajoute du poivre (si possible à moulin), de l'origan (si possible grec, sinon pas une marque blanche dégueulasse).
4. Termine par un filet d'huile d'olive sur chaque part. 
5. Préchauffe ton four à 180°.
6. Enfourne jusqu'à ce que les poivrons soient bien juteux et "aplatis", et que la feta ait bien grillé (chez moi ça a pris 25 minutes)


J'aurais bien aimé mettre une photo mais je viens de tout bouffer.
Sur ce.

mardi 7 janvier 2014

[Ciné] Venus In Furs



Après avoir passé sa journée à auditionner des comédiennes ratées dans son théâtre, Thomas s'apprête à abandonner l'espoir de trouver la femme parfaite pour jouer le rôle principal. Alors qu'il est sur le point de s'en aller, Wanda, une jeune femme vulgaire et écervelée, fait son apparition, correspondant parfaitement à tout ce que Thomas déteste. Il finit, à force de supplications et d'insistance, par lui laisser une chance de déclamer un extrait. Abasourdi par la performance incroyable et inattendue de Wanda, Thomas propose à la jeune femme de prolonger l'audition...

~

Bien qu'il faille, à mon sens, avoir ne fût-ce qu'entendu parler de l'oeuvre de Sacher-Masoch pour pleinement apprécier le film, n'importe qui pourrait se laisser subjuguer par cet intense huis-clos qui se crée autour de Mathieu Amalric et Emmanuelle Seigner. Grâce à une alternance de scènes comiques et modernes avec des passages plus forts et plus sérieux, point question de s'ennuyer. Polanski nous offre une superbe mise en abyme, deux performances extraordinaires, une réalisation belle, simple et efficace, une musique taquine signée Alexandre Desplat, et une ingénieuse manière de traiter les rapports de dominance et les relations homme femme.
Sans aucun doute mon meilleur moment cinéma depuis Cloud Atlas.

Pour la petite mise en bouche : 


À voir absolument !


10/10

[Ciné] Pain & Gain


Lorsque Daniel, coach sportif, décide qu'il veut lui aussi vivre le rêve américain comme sa riche clientèle, il est prêt à tout. Sollicitant deux de ses copains, il met au point un plan machiavélique : kidnapper un riche client et lui voler son identité.

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Voilà ce qui arrive quand on laisse Michael Bay prendre de la drogue et qu'il n'est plus capable de faire mumuse avec un milliard d'effets spéciaux et des vides scénaristiques : c'est trop bien ! Pain & Gain est drôle, décalé, dégueulasse, dérangé, divertissant, et plein d'autres adjectifs en D.

Inspiré de faits réels, le film met le spectateur face à des faits brutaux et violents traités avec brio, de sorte à ce que l'on puisse prendre suffisamment de recul pour se fendre la poire en y assistant. Une belle aventure où les personnages principaux sont les rois des glands. À déguster avec une part de galette des rois (j'ai deux jours de retard, et alors ?).


8,5/10

[Humeur] Happy New Year !

Et voilà, une année de plus. Pas de grand changement pour ma part (à part l'achat de ma première crème lissante, on le saura), la précédente me convenait déjà très bien. On pense souvent, à tort ou à raison, que sais-je, qu'un changement de date sur le calendrier est synonyme de nouveau départ, de page tournée... Comme si nos problèmes allaient miraculeusement s'envoler et qu'on allait gagner à l'Euromillion. Gardons malgré tout en tête que nous sommes le principal acteur dans la construction de notre bonheur comme de notre malheur. Il nous appartient d'agir sur les points où nous pouvons le faire (et pas sur les autres, bien sûr, ne soyons pas cons), et c'est difficile, plus difficile que de considérer que le monde est contre nous et s'encroûter dans la victimisation. Pourtant, sortir de ce sentiment de fatalité est une véritable bouffée d'air frais et, même si, en cherchant, nous pouvons toujours trouver quelque chose qui cloche dans notre vie, cette prise en main nous donne une raison de nous lever le matin. 

Ne soyons pas spectateurs de notre vie et ne portons pas de fardeaux trop lourds. Je pense que c'est un peu l'idée la plus importante.

À chaque jour suffit sa peine.


Bonne année à ceux qui s'égarent par ici !